Petit succès à célébrer.
Hier soir, vers 20 h 30, j’ai laissé l’ordinateur et les téléphones dans la chambre, et ai pris du temps pour moi.
Armé seulement de mon bloc-notes et de mon stylo, j’ai travaillé sur papier.
Cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Ça fait un moment que je ne voyage plus avec des carnets (ça prend trop de place), et encore plus longtemps que je ne fais pas de brainstorming sans l’assistance de mon téléphone, voire d’un assistant tel que ChatGPT (oui, je sais…).
Le plus difficile, ça a été de contrer l’envie de chercher ce dont j’avais besoin sur internet. J’ai tellement le réflexe… Mais au final, ça peut attendre, j’ai mis des notes pour plus tard. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose de ne pas avoir toutes les infos nécessaires disponibles sur le moment. Ça évite de trop dévier, et de se retrouver étouffé par l’info.
J’ai dû reprendre le portable brièvement en main à quelques occasions:
– pour regarder l’heure (si je veux continuer ça, il va me falloir une montre, je pense)
– pour faire une leçon sur Duolingo afin de ne pas perdre ma série (j’avais oublié, et ai vu la notification en regardant l’heure, d’où l’importance du point précédent).
Je ne suis pas sûr qu’attacher autant d’importance à Duolingo me soit bénéfique, mais je ne suis pas prêt à perdre ma série pour le moment. Je vais essayer de la décaler afin de faire ma (ou mes, selon la motivation du moment) leçon juste après le déjeuner, pour ne pas trop perturber ma journée. Même si je n’ai pas trop progressé récemment, faute de temps à y consacrer, apprendre l’espagnol reste un objectif important pour moi. Depuis la mise en place de ma base en Amérique latine, j’en ai besoin dans la vie quotidienne.
Au final, ma session d’hier soir n’a pas été la plus productive qui soit, même si j’ai quand même pu poser quelques idées sur le papier. Mais j’ai pu me mettre au lit avant minuit, et m’endormir assez rapidement (alors qu’en général, je traîne sur le téléphone un moment). J’ai quand même pris un peu de mélatonine pour aider, faut pas déconner, mais je l’ai trouvée plus efficace que d’habitude.
Mais le plus marquant, à mon sens, ça a été le réveil. À 7 h 30, quand mon téléphone a sonné. En pleine forme. Pas eu besoin de repousser l’alarme à plus tard comme souvent, je me suis levé en moins de 5 minutes, en pleine forme. J’ai pu préparer ma soupe, et j’ai lancé la cuisson à 8 h 15. Pendant qu’elle cuisait, j’ai pu manger un fruit, me laver, m’habiller, et commencer à travailler. À 9 h 45, ma soupe était prête et moi j’étais déjà à la moitié de cet article (littéralement, synchronisé, j’écris cette phrase une minute après).
Bref, un grand changement par rapport à ces derniers jours. Je me levais de plus en plus tard, et j’étais très peu productif dans la première partie de la journée.
Au moment où j’écris ces lignes, je ressens un peu de fatigue. Je pense qu’il va me falloir quelque temps pour m’adapter au nouveau rythme, mais je suis motivé.
Ma seule peur ? Le travail, qui risque d’entraver cette nouvelle organisation (c’est généralement lui qui détruit mon rythme à chaque fois, et j’ai peur que ce soit compliqué lors de mon prochain passage en Europe, avec un décalage plus important).
C’est d’ailleurs une chose sur laquelle il va me falloir travailler. Mais pour le moment, je n’ai pas les moyens de changer…
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